L'alerte tsunami doit être levée vers 12h30. Selon la Sécurité civile, un séisme d’une magnitude de 8,1 s’est produit aux îles Kermadec, en Nouvelle-Zélande, à 6h40.
Compte tenu de sa localisation, de sa profondeur (10 kilomètres) et de sa magnitude, un risque de tsunami était avéré pour le Nouvelle-Calédonie.
Des vagues de tsunami d’un à trois mètres étaient attendues sur toutes les côtes de Nouvelle-Calédonie. Les sirènes de tsunami ont été déclenchées.
Pour éviter des encombrements de circulation et la saturation des voies, il est demandé aux parents de ne pas venir chercher leurs enfants à l’école.
Le vice-rectorat de Nouvelle-Calédonie a interrompu "toutes les activités extérieures". Les établissements, lycées et collèges, doivent "mettre en sécurité les élèves en les rassemblant sur le point haut le plus proche, conformément aux plans de mise en sûreté."
Ils vont être évacués à plus de 300 mètres du littoral ou sur des points surélevés, à plus de douze mètres d’altitude. Des lycéens ont déjà trouvé refuge en haut du Ouen-Toro.
Sur les baies, des motards et des patrouilles de la police font le tour pour prévenir les baigneurs et les promeneurs. Le minéralier SON, le Betico et le Laperouse sont passés devant la Baie-des-Citrons pour se mettre à l’abri.
Tous les commerces de l’Anse-Vata ferment. Dès 9h30 ce vendredi matin et les 200 clients du supermarché Johnston, au centre-ville de Nouméa, se sont pressés à la caisse. Au micro, la voix était ferme : "en raison d’une alerte tsunami, le magasin ferme ses portes". Ils sont plus nombreux que d’habitude car beaucoup étaient venus faire des courses en prévision du cyclone.
Pour autant, l’évacuation s’est faite dans le calme. Quant au personnel de l’établissement, il était prévu qu’ils montent se mettre à l’abri à l’étage. Avant le retour à la normale annoncé par la sécurité civile.
À Bourail, sapeurs-pompiers et gendarmes sillonnent le littoral, à La Roche percée, à la tribu de Gouaro, à Poé et à Deva, depuis 7h30 et le déclenchement des sirènes.
La population est invitée à se rendre à deux points de rassemblements situés au col de Gouaro et à la Maison de Deva.