Au lendemain de l’accord politique entre le collectif "Usine du Sud = usine pays" et la province Sud, le parti Calédonie ensemble (CE) a affirmé, au cours d’une conférence de presse vendredi, que ce "protocole constitue le premier pas vers un consensus industriel et politique que nous appelons de nos vœux de longue date parce qu’il représente le seul moyen de rétablir durablement l’ordre public dans le pays".
Autour d’Annie Qaeze, Manina Tehei et Joseph Manauté, Philippe Dunoyer a souligné que cet accord est "la seule perspective de voir levé le "préalable minier" posé par les indépendantistes pour renouer les fils d’un dialogue politique indispensable à la vieille du 3e référendum". Autre motif de satisfaction, à entendre le député : "nous nous félicitons de la volonté affichée de maîtriser les titres miniers du Grand sud dans la perspective de leur valorisation. Nous saluons le changement de doctrine de l’Avenir en confiance qui, pour l’occasion, entérine la détention de 51 % du capital d’une usine métallurgique par des intérêts calédoniens".
Mais les leaders de CE ont aussi regretté que "des questions restent en suspens". Notamment concernant, a déclaré Philippe Michel, sur "le partenariat industriel. L’accord passé ne trace aucune perspective concrète sur ce sujet majeur et ne réserve aucune place au sein du capital pour l’entrée d’un industriel de calibre international". De plus, "ni Trafigura, ni Tesla ne s’engagent à prendre en charge – pour le compte des intérêts calédoniens – les pertes d’exploitations éventuelles dans les années à venir", a déclaré l’ancien président de la province Sud.
Plus d’informations prochainement.