Quels masques sont autorisés ? Quand devons-nous les porter ? Comment bien les porter ? Autant de questions qui demeurent alors que le port du masque sera obligatoire dès demain, samedi, sur l’ensemble du territoire. Christopher Gygès, le porte-parole du gouvernement, fait le point sur la crise sanitaire alors que sept nouveaux cas positifs de Covid-19 ont été révélés jeudi soir.
Le gouvernement a confirmé que deux types de masques étaient fortement recommandés afin de lutter au mieux contre la propagation du coronavirus sur le territoire :
- les masques chirurgicaux, en tissu jetable
- le masque UNS1, en tissu réutilisable
Cependant, Christopher Gygès a assuré qu’il n’y aurait "aucune sanction" si c’est un masque agréé qui est porté, et ce même si ce n’est pas un masque chirurgical ou UNS1.
En revanche, les visières ou les masques avec une valve, comme les FFP3 par exemple, ne sont pas autorisés.
Les masques chirurgicaux et UNS1 s’utilisent de la même façon et ont une durée de vie de quatre heures. Après l’avoir placé correctement sur son nez et son menton, en utilisant les élastiques, l’idée est de ne plus le toucher.
Si le masque devient humide avant les quatre heures, il faut alors le changer car celui-ci est surchargé et ne possède donc plus un pouvoir filtrant.
Si le masque a été porté sur une courte durée, il est tout de même conseillé de le jeter ou de le laver. "À partir du moment où on manipule le masque, on doit normalement le jeter", résume Frédérique Ducrocq.
Pour les personnes possédant un masque UNS1, lavable et donc réutilisable, certaines règles sont à respecter pour assurer le bon fonctionnement de la protection. Il est ainsi conseillé de laver les masques à 60 degrés pendant 30 minutes.
Concernant le nombre de lavages, celui-ci doit être indiqué lors de l’achat. "Les masques sont testés en fonction du nombre de lavages qui sont tolérés, c’est donc le fabricant qui l’indique", détaille Frédérique Ducrocq.
C’est une question qui revient régulièrement. Si le gouvernement appelle au port du masque le plus régulier possible, dès que l’on sort de chez soi, certaines tolérances seront tout de même tolérées : seul en voiture ou encore lors d’une séance de sport en solitaire. Aucune verbalisation ne sera ainsi faite si vous respectez les règles déjà en place (1 heure dehors, 1 kilomètre autour de son domicile).
Si certaines pharmacies se retrouvent en situation de manque, la situation actuelle n’est pas problématique en Calédonie, assure les autorités calédoniennes. "Nous ne sommes pas en pénurie, d’autant plus que le fret continue", assure Christopher Gygès.
Concernant les stocks stratégiques, ces derniers sont utilisés par les forces de l’ordre ou les communes qui en manqueraient à l’heure actuelle. "Il y a un renouvellement continu et on est en veille permanente pour éviter toute pénurie", ajoute le porte-parole du gouvernement.
Si nombre de personnes utilisaient des gants en plastique lors du premier confinement, il y a un an, les autorités appellent dorénavant à ne pas en porter. "Les gants ne sont pas conseillés. Le risque avec les gants, c’est de se sentir protéger alors qu’en réalité, c’est tout l’inverse, lance Frédérique Ducrocq. Il est donc préférable de se désinfecter ou de se laver les mains régulièrement".