Le Mouvement nationaliste indépendantiste souverainiste, fondé au lendemain du premier référendum d’autodétermination du 4 novembre 2018, passe en revue l’actualité, dans un communiqué diffusé ce vendredi, et tacle. Le parti " dénonce la gestion du cordon sanitaire établi entre la Nouvelle-Calédonie et Wallis & Futuna, les faits sont là : les protocoles mis en place par les autorités compétentes n’ont pas garanti un contrôle de haut niveau, notamment à l’entrée du territoire, puisque la propagation du virus localement vient d’une défaillance avérée du dispositif sur Wallis et Futuna ".
Toutefois, écrit la formation politique, " les carences au niveau des contrôles aux entrées ne peuvent justifier la mise en place d’une campagne de vaccination de masse niant la bonne connaissance de la population quant aux impacts du vaccin. Aujourd’hui, il n’y a pas suffisamment de recul sur l’efficacité du vaccin Pfizer sur les diverses variantes de la Covid 19, et sur ses effets secondaires. Il est donc important que la vigilance soit de mise dans le cadre de cette campagne ".
Le MNIS, créé devant le constat des inégalités socio-économiques, appelle à " l’esprit de solidarité " pour les " foyers et enfants du pays, impactés voire sinistrés socialement et économiquement suite au cyclone Niran et la phase de confinement ". Au passage, la présidente du mouvement, Muneiko Haocas, " ne cautionne en aucun cas les stigmatisations visibles et témoignées ici et là, opérées sur nos ressortissants quels qu’ils soient, et en particulier aujourd’hui vis-à-vis de nos enfants du pays d’origine wallisienne et/ou futunienne ".
Enfin, sur un terrain plus politique, le parti déplore " l’attitude irresponsable de nos aînés à la tête du FLNKS, qui n’ont pas trouvé de consensus sur la candidature à la présidence du 17ème gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, à ce jour ". Parce qu'aux yeux du MNIS, "la mise en place des réformes économiques et sociales de fond" s’impose. Ainsi " nous appelons nos élus indépendantistes à converger dans l’intérêt du pays, à laisser de côté les querelles intestines pour asseoir un pays plus juste socialement, économiquement et humainement ".