Une diminution des concentrations de dioxyde d’azote, principalement émis par le trafic routier, mais pas de confirmation de la baisse en concentration de poussières fines relevée lors du premier confinement : l’association Scal’Air vient de rendre sa synthèse des résultats de la surveillance de la qualité de l’air de Nouméa pendant cette deuxième période de confinement.
Les mesures enregistrées par Scal’Air, depuis la prise d’effet des mesures du deuxième confinement, tendent à montrer encore une fois une diminution des concentrations de dioxyde d’azote, qui est principalement émis par le trafic routier (déplacement professionnel et personnel). Malgré des concentrations déjà très basses, les stations de surveillance de Nouméa enregistrent une diminution des concentrations en NO2 allant de 45 à 62 %, avec une moyenne sur Nouméa qui baisse de 54 % par rapport à la quinzaine précédente.
La baisse remarquée pour les concentrations en poussières fines lors du premier confinement ne se confirme pas en 2021, les concentrations restent du même ordre de grandeur d’une quinzaine à l’autre, toutes stations de surveillance confondues.
Dans le cas du dioxyde de soufre, très majoritairement émis par la centrale thermique, les vents enregistrés ces quatre dernières semaines ont favorisé la dispersion des émissions vers la grande rade de Nouméa, et donc des niveaux assez faibles au niveau des stations de surveillance, plus marquée sur les deux dernières semaines.
Si les baisses des concentrations en polluants sont bien réelles, il faut toutefois relativiser celles-ci, la qualité de l’air avant le confinement était déjà qualifiée de bonne à très bonne.