
L'ancien ministre socialiste français Hubert Védrine, secrétaire général de la présidence au moment du génocide rwandais de 1994, a salué vendredi auprès de l'AFP "l'honnêteté" du rapport remis au président Emmanuel Macron à avoir "écarté toute complicité de la France".
Il déplore toutefois "les critiques très nombreuses et sévères" du rapport, visant notamment l'ancien président socialiste François Mitterrand (1981-1995), qui "ne tiennent aucun compte du fait que la France n'a fait que réagir à partir de 1990 à l'attaque du FPR" tutsi.