Les fortes pluies et la rapide montée des eaux ont donné quelques sueurs froides à la commune et aux sinistrés de la dépression Lucas. La municipalité a rapidement ouvert deux centres d’hébergement ce samedi matin pour accueillir les personnes qui se trouveraient dans le besoin. En début d’après-midi, une seule personne était venue trouver refuge à l’Arène du sud et une autre était de passage à la mairie annexe de Tontouta. "Nous sommes ouverts depuis 9 heures. C’est plutôt calme. Les gens ont pris leurs précautions après Lucas", explique Larissa Betto, adjointe du chef de service du Développement social urbain (DSU).

Mettre en sécurité les administrés

Avec sa petite équipe, elle est chargée de mettre en place les centres d’hébergement d’urgence lors d’épisode météorologique comme celui-ci. Elle accueille les sinistrés, leur propose de quoi se réchauffer et passe le temps avec eux. Sa priorité : la sécurité et le bien-être des administrés. "Pour le moment, ça a l’air d’aller. L’eau est montée, elle est sortie de son lit mais ça n’a rien à voir avec Lucas. Je n’avais jamais vu ça !", assure Larissa Betto, encore sous le choc de cette dépression tropicale. Quelques mois et même un cyclone sont passés depuis et pourtant, Lucas est encore dans tous les esprits. "Lucas a beaucoup marqué", affirme Larissa Betto.

Compte tenu du passage en vigilance jaune et de la décrue des cours d'eau, la mairie de Païta a annoncé la levée des centres d'hébergement de l'Arène du sud et de la mairie annexe de Tontouta à 16h30.