" C’est dans cette vision d’avenir que l’UNI persiste à croire que la présidence du 17e gouvernement doit être confiée à Louis Mapou ". L’Union nationale pour l’indépendance, formation portée par le Palika et l’UPM, réaffirme sa conviction, dans un communiqué diffusé ce mardi, et estime que la non-élection du président de l’exécutif n’est pas liée à " une querelle d’ego entre les candidats pressentis ", mais davantage à " l’analyse du résultat du vote du 17 février 2021 ". Ce jour-là, l’UNI avait recueilli " un siège supplémentaire inespéré grâce au vote du Parti travailliste en sa faveur ". L’Union nationale pour l’indépendance, et l’Union calédonienne – qui proposera elle ensuite la candidature de Samuel Hnepeune -, disposeront de trois sièges chacune, et de fait, d’une majorité indépendantiste.
" L’UNI considère qu’une grande confiance lui a été accordée, et par voie de conséquence, à Louis Mapou, militant indépendantiste de longue date au sein du Palika et de l’UNI, pour que les différentes actions qu’il mènerait en étant à la tête de ce 17e gouvernement conduisent à la pleine souveraineté de notre pays ".
Selon le groupe, " Louis Mapou a toute la légitimité pour être à la tête du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, pour mettre en place une politique participant : à l’unité du pays au sein duquel persistent des clivages importants, à la refondation de l’identité pays, à la stabilisation institutionnelle, et à la mise en place de réformes telles que fiscales ou sociales " écrit l’UNI, " consciente des mesures à prendre consécutivement à la crise sanitaire, à la crise budgétaire, aux difficultés financières du Ruamm, à la politique minière…" Enfin, l’Union nationale pour l’indépendance compte s’attacher " à une réelle collégialité au sein du gouvernement " et associer " la société civile aux réformes d’envergure ", " en un mot " en gouvernant autrement "".