Des représentants du syndicat SGTINC sont, ce mardi matin, en pourparlers avec la direction de la SLN, à la suite du déclenchement d’un mouvement de grève dimanche soir à Doniambo. Le Syndicat général des travailleurs des industries de Nouvelle-Calédonie demande des embauches à l’usine, parce que " nous sommes en sous-effectif " déplore un salarié gréviste. " Il y a eu des départs à la retraite et des longues maladies non remplacés. Du coup, maintenant, ça tire sur les bonhommes en poste ". D’après les calculs de cet employé, les équipes dédiées à l’activité des fours sont composées aujourd’hui de deux-cents techniciens, au lieu de deux-cent-quarante auparavant.
Une intersyndicale portée par le SGTINC et le Soenc Nickel dénonce en outre " un problème de management à Doniambo ", en clair " une pression sur les agents ".
La SLN recensait lundi plus de cent-quarante grévistes à l’usine.
Dans ce contexte de grève, la puissance des fours aurait été baissée, et serait passée, par unité, de 40 mégawatts en moyenne à 15 mégawatts.