S’ils avaient des idées progressistes pour l’époque, il ne serait jamais venu à l’esprit aux déportés communards de se mêler aux bagnards, qu’ils considéraient comme de vulgaires condamnés de droit commun…
Au temps du bagne, les frontières sociales passaient même par le port de la barbe, réservé à ces exilés politiques, condamnés pour leur participation à l’insurrection de la Commune de Paris, en 1871.
Claude Cornet est la descendante de Julien Dolbeau, un ferblantier parisien, condamné à l’exil, d’abord à l’île des Pins, durant une période probatoire de deux mois, afin de prouver qu’il était capable de subvenir tout seul à ses besoins…
Après un bref retour en métropole à l’occasion d’un mariage familial, ce déporté communard s’était définitivement installé à Nouméa. Claude Cornet a épluché les documents d’époque et s’est passionnée pour l’histoire de ces Communards qui ont fait souche à Nouméa.
Car la plupart d’entre eux sont rentrés en métropole après l’amnistie prononcée en 1880.
Une trentaine d’entre eux resteront à Nouméa. C’est à leurs histoires que Claude Cornet s’est intéressée.
Demain, dernier volet de cette mini-série sur les déportés communards avec Manu Cormier, le directeur de Fort Terremba [2] dont les aïeux étaient eux aussi des déportés communards.
Et rendez-vous lundi, dans l’édition papier et numérique des Nouvelles pour un dossier complet consacré à cette part d’histoire du Caillou.
Links
[1] https://www.lnc.nc/article-direct/nouvelle-caledonie/histoire/video-qui-etaient-les-deportes-communards
[2] https://www.lnc.nc/article/sud/moindou/societe/on-a-teste-pour-vous-la-grande-evasion-au-fort-teremba
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