Déportés politiques en raison de leur participation à la Commune, les ancêtres de Manu Cormier ne se sont jamais connus avant de venir en Nouvelle-Calédonie.
Au lieu d'aller à l'île des Pins comme la plupart des déportés simples, Théophile Cacot, l'ancêtre de Manu Cormier, est placé à Moindou.
Il faudra attendre que la fille aînée de Théophile Cacot le rejoigne à Teremba pour qu'elle fasse la connaissance de Victor-François Cormier. Manu Cormier perpétue ce lien historique familial avec Teremba puisqu'il est aujourd'hui directeur du site historique.
Comme beaucoup de descendants de Communards, Manu Cormier a remonté le fil historique en épluchant les documents d'époque pour reconstituer cette histoire familiale.
Mais pour lui, l'histoire de la déportation n'est pas seulement l'histoire des Européens : c'est aussi en partie celle des Kanak : l'île des Pins servait de lieu de déportation avant l'arrivée des Européens. Des Maréens y ont été déportés après des guerres tribales. Et les échanges et autres interactions entre les populations européennes et kanak étaient effectives à cette époque.
C'est pour cela qu'il évoque cette histoire comme l'exemple d'une " histoire commune ".
Retrouvez notre dossier complet sur les déportés de la Commune, arrivés il y a 150 ans, dans votre journal de lundi.
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