Les mots sont forts. La population éprouve, selon Pierre Frogier, un sentiment de "désespérance" et d'"abandon" aujourd’hui, quelle que soit la sensibilité politique. Plus encore, "le système institutionnel en Nouvelle-Calédonie est un "objet non identifié", nous ne savons plus ce que c’est". Une image est donnée pour appuyer le propos, les Calédoniens marchent dans le noir, sans chemin. À Paris, mardi, au Sénat, en ouverture d’un débat sur la situation en Nouvelle Calédonie, le parlementaire Les Républicains formulera "une proposition institutionnelle innovante, qui tirera les enseignements de ces trente dernières années. Je pense qu’il y a encore une solution possible, malgré nos différences" vient de déclarer Pierre Frogier qui veut tracer un axe de réflexions : "soyons encore en capacité de négocier un désaccord". Lors de la phase de discussions à venir, le signataire des accords de Matignon et de Nouméa souhaite que le Sénat "devienne un acteur de notre avenir".
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