Drapeaux au vent, banderoles en avant, haut-parleurs hurlants : l’USTKE a réuni quelques centaines de personnes pour le traditionnel défilé du 1er-Mai, qui est aussi, cette année, l’occasion de célébrer le 40e anniversaire du syndicat indépendantiste, fondé en 1981.
"Trop radical, trop kanak, trop politisé… Certains pensaient que l’USTKE mourrait dans l’œuf. Quarante après, on est toujours là, avec un message toujours aussi légitime", lance Fidel Malalua, 4e vice-président du syndicat, qui ouvre la marche de ce premier défilé depuis 2019, puisque l'édition 2020 avait été annulé en raison de la crise sanitaire.
Près de 450 personnes ont participé à la marche, estiment les organisateurs (350 selon la police), soit une affluence relativement faible pour un défilé de l’USTKE. "C’est tout à fait compréhensible. On sort du confinement, il y a eu les cyclones… Les gens sont un peu fatigués", estime André Forest, président du syndicat. "Mais on tenait quand même à marquer le coup car c’est une tradition. Et l’USTKE n’a pas pour habitude de déroger à ses traditions."
Retrouvez tous les détails dans notre édition de lundi 3 mai.