Les hôpitaux, et le Médipôle en particulier, sont en mauvaise posture financière. En 2020, les élus avaient voté des dépenses hospitalières en baisse de 3 %. Cette année, les montants attribués aux opérations existantes sera inchangé : les hôpitaux publics disposeront de nouveau d’un budget global de 33 milliards de francs, dont 25,1 pour le Médipôle, 4,4 pour le CHS et 3,7 pour le CHN. Ces 33 milliards représentent environ 30 % des dépenses de santé du pays.
Au titre des dépenses nouvelles, 100 millions ont été affectés à la "pérennisation" de la transplantation rénale.
Premier intervenant de l’après-midi, Philippe Dunoyer (Calédonie ensemble) a souligné le fait qu’en 2020, le Médipôle a dû utiliser une partie des crédits initialement affectés aux amortissements afin d’être en mesure de payer l’intégralité des salaires, soit "un tour de passe-passe impossible à renouveler". Son groupe a voté contre le taux de 0 %, jugé insuffisant.
Milakulo Tukumuli s’est associé à ces observations, et s’est abstenu de voter.
Pour Thierry Santa, président du gouvernement, "les hôpitaux publics ne connaissent pas un problème budgétaire, mais avant tout un problème de trésorerie". Il a insisté sur les créances du Médipôle : 33 milliards de francs au total, dont 21 auprès de la Cafat. L’assemblée a finalement voté conformément à ses espérances.
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