Le FLNKS " estime qu’il n’y a pas urgence à se rendre à Paris à la fin du mois, car les sujets d’ordre de souveraineté qui doivent se discuter avec l’État méritent des séances de préparation en amont, pour disposer de tous les éléments ". Le Front " demande à l’État de missionner un haut responsable habilité à préparer la mission à Paris en amont ". Telle est l’une des conclusions de la convention tenue samedi à Kouaoua.
Annoncée par le ministre des Outremer, Sébastien Lecornu, cette rencontre prévue du 25 mai au 3 juin dans la capitale tricolore avec les responsables politiques calédoniens doit permettre d’enrichir les implications du Oui et du Non, et " de parler de l’avenir de la Nouvelle-Calédonie ".
" Nous ne sommes pas contre d’aller à Paris " a assuré Wassissi Konyi, du Palika. " Mais aujourd’hui, l’ordre du jour n’est pas clair ". Se pose en outre la question du format. Les membres du FLNKS préfèrent la tenue d’un Comité des signataires.
Agacée de ne pas avoir été selon elle associée dès le départ, la coalition indépendantiste n'assistera pas à la restitution aux acteurs politiques de la consultation de la société calédonienne menée par l'État, demain jeudi à la résidence du haut-commissaire.
Par ailleurs, le Front " s’engage à installer un président commun du 17e gouvernement dans le respect des équilibres avant la présentation du budget 2021 de la Nouvelle-Calédonie ". C’est-à-dire, en milieu de mois.
Plus d'informations à venir.