Entré en action au début de l’année 2011 et pour une durée de dix ans, le prêt à taux zéro (PTZ) avait cessé d’exister au 31 décembre 2020. Durant cette période, près de 3 700 ménages ont bénéficié de ses dispositions, qui couvrent jusqu’à 70 % de l’emprunt bancaire destiné au tout premier achat immobilier. La mesure a représenté une dépense fiscale de 8,7 milliards de francs (dont seulement 150 millions en 2020), unanimement jugée utile et efficace par les élus, les travaux liés au PTZ ayant représenté 60 milliards de francs au total.
Mercredi après-midi, l’approbation par le Congrès du texte défendu par Christopher Gygès, membre du gouvernement chargé de l’Économie, a permis de renouveler le dispositif pour une durée de dix ans. Muriel Malfar-Pauga (Avenir en confiance), rapporteure spéciale du projet de loi, penchait initialement pour une extension de deux ans. Elle s’est finalement rangée à l’avis de Philippe Dunoyer (Calédonie ensemble), ardent défenseur d’une prorogation de dix ans de ce dispositif qu’il juge exemplaire, soutenu par Milakulo Tukumuli.
Les groupes Uni et UC-FLNKS et Nationalistes et l’Éveil océanien se sont abstenus de voter, jugeant notamment que la mesure n’aurait pas dû être traitée par le 16e gouvernement, démissionnaire.