Les administrateurs de la SLN ont pris acte, mardi soir, de la décision de la mandataire de ne pas prolonger la procédure de conciliation. Ce processus avait été déclenché le 21 janvier pour une durée de quatre mois, avec prolongation possible d’un mois. Au moins deux éléments ont motivé cet arrêt le 21 mai prochain : "la situation de trésorerie de l’entreprise, toujours très préoccupante, mais moins préoccupante que ce qui était envisagé au mois de janvier" mais aussi "des échanges au point mort avec les institutions compte tenu de l’absence de 17e gouvernement" note Guillaume Verschaeve, directeur général de la SLN. Néanmoins, au regard de la situation de la société et des enjeux, "il est extrêmement important de continuer la mise en place des divers éléments du plan de redressement et de développement de l’entreprise pour assurer sa pérennité". En fonction du résultat des discussions, décision sera prise de rouvrir, ou non, une procédure pour finaliser la démarche.
La Société-Le Nickel, auparavant sous mandat ad hoc, avait sollicité en début d'année une procédure de conciliation auprès du président du Tribunal de commerce mixte de Nouméa. Cette procédure est ouverte aux entreprises en difficulté économique et financière avérée, sans être en état de cessation de paiements. L’idée : traiter rapidement, en toute confidentialité, par la négociation, ces problèmes. Le conciliateur doit favoriser un accord entre la société et ses principaux créanciers.
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