"Je suis super contente de mon état d’esprit (rires)… J’ai eu envie d’abandonner plusieurs fois, mais j’ai résisté et je me suis accrochée de toutes mes forces. C’était sans doute la course la plus difficile de ma carrière. Je me suis pris un coup, j’ai eu un point de côté, mais je me suis répété que je portais le bonnet de l’équipe de France et que je n’avais pas le droit d’abandonner. Je voulais aussi m’appuyer sur cette expérience dans l’optique des Jeux olympiques de Tokyo. Je sais que tout ça me servira plus tard", a réagi Lara Grangeon auprès de la Fédération française de natation.
La Calédonienne a tout donné pour accrocher cette 2e place, en 4 heures, 54 minutes et 58 secondes, à une minute de la gagnante.
"Quand l’Allemande est partie (Léa Boy, championne d’Europe du 25 km), j’ai compris que je n’arriverais pas à la reprendre. Nous n’étions alors plus que quatre à jouer le podium et je me suis dit qu’il était hors de question de finir à nouveau quatrième (la veille, le relais tricolore 4x1250 m a pris la quatrième place derrière l’Allemagne, la Hongrie et l’Italie, ndlr). Du coup, à la fin, j’ai accéléré jusqu’à ne plus rien sentir. Je suis vraiment fière de moi (sourire)… Ce fut une course très difficile !"