La Centrafrique a simplement évoqué lundi "des échanges de tirs" et des "morts des deux côtés" après que son armée eut été accusée par N'Djamena d'avoir tué six de ses soldats, dont cinq "enlevés et exécutés" après une attaque en territoire tchadien.
Dans un communiqué, le gouvernement centrafricain "déplore les pertes en vies humaines et les blessés au sein des armées tchadienne et centrafricaine", accuse les rebelles centrafricains que ses soldats "poursuivaient" d'en être responsables, "réaffirme" sa volonté de raffermir les relations "entre les deux peuples frères" et propose au Tchad "une mission d'enquête conjointe" sur ces heurts.