"Un climat apaisé et constructif " : le bilan tiré par les Loyalistes après les différentes discussions menées à Paris sous l’égide du Premier ministre et du ministre des Outre-mer est positif, ce qu’ils développent dans un communiqué de presse diffusé jeudi matin. " Ce rendez-vous a permis de renouer les fils du dialogue dans la sérénité."
Concernant la date du troisième scrutin référendaire, fixé au 12 décembre par l’État, la formation politique dit prendre " acte de cette décision et nous la saluons. La tenue de ce référendum avant la fin de l’année permettra aux Calédoniens de tourner la page de l’accord de Nouméa pour enfin se projeter dans l’avenir avec sérénité."
"Le travail sur les conséquences du Oui et du Non a constitué pour nous un exercice sincère puisqu’il a permis de clarifier les conséquences réelles d’une indépendance. Il a également montré qu’en cas de troisième Non à l’indépendance le corps électoral provincial ne pourrait plus être gelé comme c’est le cas actuellement. Cet exercice a notamment permis d’éclaircir certains points d’ombre comme celui de la double nationalité dont ne pourrait pas bénéficier l’ensemble des Calédoniens en cas de Oui à l’indépendance. Enfin, nous nous satisfaisons des relations franches et du bon niveau des discussions que nous avons pu avoir avec l’Union calédonienne qui a assumé lors de ce rendez-vous sa responsabilité historique.
Les Loyalistes concluent : "Nous souhaitons désormais nous engager dans une campagne active afin que les Calédoniens réaffirment à nouveau leur volonté de rester Français et ce pour la dernière fois le 12 décembre prochain."