Le président français Emmanuel Macron a déploré jeudi que la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ait "reconnu" le colonel Assimi Goïta comme président de la transition au Mali, après un deuxième putsch, y voyant une "mauvaise jurisprudence" pour l'Afrique et une "erreur".
"La décision que la Cédéao a prise de reconnaître un putschiste militaire six mois après lui avoir refusé ce droit crée une mauvaise jurisprudence pour les Africains eux-mêmes (...) pour la Cédéao elle-même et par le précédent que cela crée chez beaucoup de voisins", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.