Luc Steinmetz, historien bien connu des Calédoniens est un fervent lecteur des Nouvelles. « Je les lis depuis le début, mais j'y suis abonné depuis plus d'une vingtaine d'années. Avant cela, je l'achetais dans des points de vente », raconte-t-il. Il a même son rituel chaque jour.
« La première chose que je fais, c'est d'allumer mon téléphone et de regarder un peu la version numérique avant d'aller chercher le journal papier dans ma boîte aux lettres, confie Luc. Parfois, le soir tard, je vais sur le site pour lire les articles du lendemain publiés en avance. »
Déformation professionnelle oblige, Luc Steinmetz donne volontiers son analyse sur l'apparition du quotidien. « La France australe se concentrait à l'époque sur l'actualité institutionnelle et lorsque Les Nouvelles sont arrivées, en 1971, elles ont amené le pluralisme avec plus de diversité dans l'information, estime-t-il. Il y avait avec cela un ton nouveau qui était apparu, peut-être plus libre et plus impertinent. C'est pour cela que ce journal a eu très vite beaucoup de lecteurs avec néanmoins des moyens très limités. » L'ancien professeur d'histoire donne même sa vision de ce que doit être un journal ans un monde où l'information circule en abondance au risque, parfois, de tromper celui qui la reçoit.
« Quand on est un journal, on doit agir avec une ligne qui tourne autour de trois vertus : la liberté, la diversité et la vérité, assure Luc Steinmetz. La liberté est assurée puisque Les Nouvelles sont là et ont le droit d'exister, la diversité aussi, puisque le journal couvre à peu près tous les cercles de l'information en ouvrant la porte à tout le monde et enfin la vérité. Ce dernier point est important car il faut faire la différence entre un journal fait par des journalistes de métier qui ont le souci de vérifier l'information et les fake news, les mensonges et les rumeurs qui naissent sur les réseaux sociaux. Lorsque l'on a un doute, on doit se tourner vers ces moyens d'information, journal, radio ou télévision, qui sont des références. »