Le document a été présenté aux responsables calédoniens à Paris. Bien loin de faire un état des lieux sur les conséquences immédiates du Oui et Non à court terme, elle propose un avenir à la Calédonie en 2040. L'Agence Française de Développement (AFD), le WWF-France (WWF) et l'Agence de la Transition Ecologique (Ademe) ont cofinancé, pour la première fois, une étude sur le potentiel de diversification économique base sur le concept de soutenabilité forte en Nouvelle-Calédonie.
Soutenabilité forte ? Développé par les économistes écologistes, le concept est caractérisé par la nécessité de maintenir, à travers le temps, un stock de " capital naturel critique ", dont les générations futures ne sauraient se passer.
Une utopie ? Bien au contraire, l'étude est très documentée et chiffrée. Elle a permis d'identifier, concrètement, six secteurs d'activité qui permettrait au Caillou de créer un nouveau modèle économique pérenne.
Pour obtenir ces résultats, les Calédoniens ont fait appel bureau d'études VertigoLab, composé d'économistes, d'ingénieurs, et de politistes.
Le mot d'ordre de cette étude est simple : ne pas proposer un modèle " hors-sol ", voire dogmatique. Il s'agit au contraire de mener une réflexion collégiale et réaliste sur la capacité du territoire à évoluer vers une économie valorisant respectueusement ses ressources naturelles renouvelables
L'AFD, WWF-France et l'Ademe proposent en vidéo une projection de ce que pourrait apporter, chiffre à l'appui, un changement de politique en ce sens :