Les "Azzurri" étaient du match d’ouverture, au Stadio Olimpico Rome le 11 juin… Ils seront du match de clôture contre l’Angleterre ou le Danemark, pile un mois plus tard, dans le temple du football !
À égalité au terme du temps réglementaire, l’Italie et l’Espagne n’ont pas réussi à se départager après les 30 minutes de jeu supplémentaire (1-1).
Dominée dans l'entrejeu, l’Italie a pourtant ouvert la marque grâce à Federico Chiesa, d’une superbe frappe enroulée (60e).
L'Espagne, de son côté, a stressé pendant 80 minutes pour q’'une frappe finisse enfin au fond, après les échecs multiples de Ferran Torres (15e), Dani Olmo (25e, 33e) et Mikel Oyarzabal (58e, 65e, 66e). Et c'est finalement Alvaro Morata, entré en cours de seconde période, qui a égalisé pour l'Espagne (80e).
Lors de la fatidique séance de tirs au but, l'Italie n'a pas tremblé et s'est imposé 4 à 2. Dani Olmo et Alvaro Morata ont notamment manqué leur frappe.
L'Italie sera opposée lundi matin en finale, toujours à Wembley, au vainqueur de la seconde demi-finale entre l'Angleterre et le Danemark, jeudi.
Quelle résurrection pour cette Nazionale encore KO, trois ans plus tôt, par la non-qualification pour le Mondial-20….. Voici la génération montante des Chiesa, Donnarumma, Barella à une marche du sommet européen, aux côtés des anciens de sa défense, Leonardo Bonucci et Giorgio Chiellini.
En trois ans, la sélection a su reconstruire une identité, pas seulement axée sur’l'agressivité et la solidité, mais animée par de séduisants petits gabarits, par une étonnante force collective et par un style de jeu décomplexé.
Et en plus de 120 minutes, mercredi, elle a montré qu'elle pouvait aussi revenir à ses principes de base, à savoir une solidarité défensive à toute épreuve face aux innombrables assauts espagnols, et une capacité à frapper vite et fort.