
Dans son édition du 6 juillet, le journal La Provence révèle que l’avocat pénaliste marseillais Emmanuel Molina a déposé mardi dernier une plainte contre X du chef d’homicide volontaire.
Le corps d’Aymeric, un jeune homme installé en Calédonie depuis 2014, avait été retrouvé en décembre 2020, carbonisé à plus de 90 % à Dumbéa.
Les gendarmes de la compagnie de Nouméa se sont saisis de l’affaire pour déterminer les causes et les circonstances de la mort de ce jeune homme.
Après plusieurs jours d’investigations, les enquêteurs ont été convaincus qu’Aymeric était mort accidentellement après avoir essayé de cracher du feu. Un témoin l’aurait même vu aux abords des lieux de sa disparition avec un jerrican d’essence à la main.
L’autopsie n’avait pas révélé de trace de coups sur le corps de la victime, ni la présence d’alcool ou de stupéfiants dans son sang. L’enquête se terminait.
Dans les colonnes de nos confrères de La Provence, l’avocat de la famille présente une tout autre version. " Aucune expertise ADN menée, des scellés détruits, des analyses non réalisées, aucun bornage téléphonique sollicité… Peu de temps avant son décès, Aymeric avait été séquestré. Son corps présentait des hématomes et une fracture du nez."
C’est désormais au ministère public de prendre la décision de la réouverture ou pas de ce dossier.