Arrivé en 1963 en Calédonie, à l'âge de neuf ans, Norbert Blanchet a d'abord connu la France Australe. Ces premiers souvenirs de la presse écrite calédonienne, c'était "les journaux ratés, mal imprimés qu'une amie qui travaillait à France Australe nous ramenait parce qu'ils ne pouvaient pas être distribués", se souvient le retraité né à Brest. Après avoir longtemps été abonné à la version papier, en particulier "pour mon père à qui je le ramenais, surtout le vendredi pour le Coco TV", Norbert Blanchet a basculé sur l'offre 100 % numérique il y a cinq ans. "Au Mont-Dore, il faut bien dire qu'on ne le recevait pas toujours." La version dématérialisée a rapidement représenté pour lui l'occasion de ne rater aucune édition.
"C'est vraiment pratique, dès 4 heures ou 4h30, j'ai toutes les informations de la journée. Je lis sur tablette, de A à Z, je ne rate rien", raconte Norbert Blanchet. Le site internet est aussi un moyen de suivre les informations en direct. "Dès qu'il y a un fait divers, on est tout de suite au courant, et le lendemain on a l'article plus complet." Pour lui, "LNC fait partie de mon quotidien depuis longtemps". L'actualité en ligne lui permet "de suivre la politique du pays", mais aussi "la vie de ma commune". Et ce même lorsqu'il se rend en France, une fois par an, en Dordogne, région de naissance de sa femme. "Je me cale en fonction des horaires d'ici, je sais à peu près à quelle heure j'aurais les informations. On peut lire de n'importe où, et je ne loupe rien." Ancien salarié d'une entreprise de matériaux de construction, Norbert Blanchet a toujours le réflexe de jeter un œil "aux appels d'offres" des pages d'annonces. Désormais à la retraite, "je prends beaucoup plus mon temps pour le lire, jusqu'aux pages Pacifique et Monde".