
Clément Mignon, Maxime Grousset, Charles Rihoux et Mehdy Metella ont nagé en 3'12''35, derrière les Italiens (3'10''29), les Américains qui avaient choisi de ménager leur star Caeleb Dressel (3'11''13), et les Australiens de Kyle Chalmers, dernier relayeur (3'11''89).
En finale lundi à partir de 14 h 05, Manaudou plongera en position de deuxième relayeur, après Grousset, et avant Mignon et Metella.
Le champion olympique 2012 et vice-champion olympique 2016 du 50 m, qui ambitionne de reconquérir l’or olympique de l’aller simple à Tokyo en fin de semaine prochaine, avait lui aussi été préservé pour les séries.
"On a fait le ''taf'', on a tous bien nagé. Quatrième (chrono), c’est très bien, on sera parmi ceux qui jouent la médaille", a résumé le Calédonien Maxime Grousset, qui vit ses premiers JO à 22 ans et qui a ressenti "un peu de pression" pour sa toute première course olympique. "Il ne va pas falloir être surpris demain (lundi), ça a joué des tours à certains, on a vu les finales des deux 400 mètres, tout peut arriver, il va falloir saisir notre chance", a-t-il ajouté.
Médaillé d’argent en 2008 à Pékin, en or à Londres en 2012 puis de nouveau en argent à Rio, le 4x100 mètres nage libre messieurs français sort d’une olympiade de transition après avoir réuni une génération de sprinteurs de niveau mondial, qui a amassé 13 médailles en grands championnats.
"Je ne sais pas qui ne voudrait pas perpétuer la tradition, on va tout faire pour, ça c’est sûr", a promis Grousset.
Absents des Mondiaux-2017 de Budapest faute d’avoir réalisé les minima exigés, les Français avaient redressé la barre deux ans plus tard à Gwangju (Corée du Sud) en se glissant en finale, terminant à la dernière place.