À l’issue de son déplacement de quatre jours en Polynésie française, le président de la République, Emmanuel Macron, a adressé quelques mots à la Nouvelle-Calédonie, dans son discours depuis Papeete, mardi après-midi, heure du fenua. "Aux Calédoniens, dont j’ai rencontré les élus, je veux dire ma grande confiance en l’avenir, en leur capacité à poursuivre le dialogue commencé il y a maintenant plus de trente ans". Le locataire de l’Élysée a rappelé l’échéance du 12 décembre prochain, la consultation et ce choix : "l’indépendance ou le maintien dans la France".
Après les réflexions, les discussions, puis la diffusion du document sur les implications du Oui et du Non, "chacun se décidera en conscience. Mais comme je l’avais dit à Nouméa, la France serait moins belle sans la Nouvelle-Calédonie" a insisté Emmanuel Macron. Cette formule avait déjà été prononcée à Nouméa, au terme du voyage du président de la République sur le Caillou, le samedi 5 mai 2018. Puis "il faudra construire, quoi qu’il arrive, d’ici juin 2023" a ajouté le chef de l’État, "les institutions durables d’un destin qui devra rester commun".