
L'année 1999 aura été marquée politiquement, économiquement et surtout sportivement. L'installation des nouvelles institutions, nées de l'accord de Nouméa, constitue l'actualité politique forte de cette année-là. Sur le chemin de son émancipation, la Nouvelle-Calédonie s'est notamment dotée d'un exécutif local, sous la forme d'un gouvernement collégial présidé par Jean Lègues. Institution que le secrétaire d'État à l'Outre-Mer de l'époque, Jean-Jack Queyranne, est venu conforter au mois de juin.
Sur le plan économique, 1999 a été une année "nickel". D'abord en raison de la crise, mais aussi avec le projet Goro Nickel dont l'usine pilote a été inaugurée le 22 octobre. Son but : "tester la faisabilité technique et la rentabilité économique du projet".
"C'est un jour historique pour les uns. Une nouvelle page du grand livre de l'histoire de la mine en Nouvelle-Calédonie pour les autres", écrit le journaliste dans les colonnes des Nouvelles calédoniennes.
Le sport aura évidemment marqué les esprits cette année-là puisque la Nouvelle-Calédonie remporte deux titres exceptionnels. Ceux du cycliste sur piste Laurent Gané, champion du monde de vitesse olympique par équipe et en individuel, en octobre, à Berlin. "Le plus grand exploit réalisé par un sportif calédonien, avec la victoire de Karembeu au mondial de football en 1998", écrit le journaliste à cette époque.
Militairement enfin, le territoire a tenu une place centrale dans le dispositif français au Timor oriental. Les marsouins du Rimap/NC, parmi lesquels une vingtaine de Calédoniens, y ont assuré pendant trois mois une mission humanitaire autour de Dili.

Le grand tuyau permettant l'alimentation en eau du Grand Nouméa est inauguré.
Jean-Jack Queyranne, secrétaire d'État à l'Outre-Mer, rencontre les nouveaux élus du Congrès et du gouvernement.
Le Festival du cinéma de La Foa est marqué par la présence de Jean-Pierre Jeunet, qui officie en qualité de président.
L'usine pilote de Goro Nickel est inaugurée.
Laurent Gané est champion du monde de vitesse olympique.
