Oubliée, la "frustration" engendrée par le choix du 12 décembre, date arrêtée par l’État [1]. "Le FLNKS s’engage pleinement et sereinement dans la campagne du 3e référendum", annonce Aloisio Sako. Le Front se met même "en ordre de bataille pour la victoire du Oui", lance Laurie Humuni.
Les militants sont appelés à "afficher les couleurs" dans tout le pays, demain, ainsi que le 12 des mois suivants jusqu’au vote. Et le week-end des 21 et 22 août, un congrès qui "restera dans l’histoire" sera organisé à la salle omnisports de l’Anse-Vata, quartier hautement symbolique. "Ce n’est pas neutre", insiste Aloisio Sako. "L’enjeu du vote se situe bien en province Sud, où vivent les trois quarts de la population. Et nous portons un projet pays, pour l’ensemble de la population."
Wassissi Konyi a sorti ses fiches, il a fait ses calculs. "Entre 2018 et 2020, on a progressé de trois points. Quatre-vingts pourcents des nouveaux électeurs ont voté Oui. Si les gens se mobilisent, si on a 90 % de participation sur toute la Nouvelle-Calédonie, on peut gagner."
Retrouvez les détails dans notre édition de demain, jeudi 12 août, en pages Pays [2].
Links
[1] https://www.lnc.nc/article/nouvelle-caledonie/politique/gros-plan-il-n-y-a-pas-consensus-mais-l-etat-a-tranche
[2] https://www.lnc.nc/nouvelle-caledonie
[3] https://www.lnc.nc/user/password
[4] https://www.lnc.nc/user/register
[5] https://www.lnc.nc/formulaire/contact?destinataire=abonnements