Avec 400 inscrits et au regard de l’affluence de la veille, au vaccinodrome de l’hôtel de la province Sud [1], les équipes de la Direction provinciale de l’action sanitaire et sociale s’apprêtaient à vivre une nouvelle journée intense, ce vendredi matin au Vallon-Dore. Dès 7h30, "on avait déjà une trentaine de personnes devant les portes", raconte Patricia Pèdre, directrice adjointe de la Dpass. Le vaccinodrome installé à la salle des communautés a attiré plusieurs centaines de personnes dès ce vendredi matin. À 9h30, cent personnes avaient déjà été vaccinées, alors qu’une autre centaine patientait dehors, tentant d’éviter les gouttes.
En milieu de matinée, l’attente avant l’injection s’élevait à plus d’une heure. Beaucoup se présentaient pour leur première dose, comme Losalia Soko, habitante du Vallon-Dore, venue avec son mari. Ce qui l’a poussé à s’inscrire à la vaccination : "les images de Tahiti". Une motivation récurrente chez les vaccinés du jour. "Je pense qu’en Calédonie, beaucoup ont de la famille et des amis à Tahiti", juge Patricia Pèdre. La potentielle obligation vaccinale, évoquée par le président du gouvernement Louis Mapou mercredi [2], semble également avoir pesé dans la balance.
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[1] https://www.lnc.nc/article-direct/nouvelle-caledonie/sante/ruee-sur-le-vaccin-a-noumea
[2] https://www.lnc.nc/article-direct/nouvelle-caledonie/politique/sante/louis-mapou-nous-n-excluons-pas-de-rendre-la-vaccination-obligatoire
[3] https://www.lnc.nc/user/password
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