
L'Assemblée nationale a donné mardi soir (heure métropolitaine) un premier feu vert à une prorogation, jusqu'au 15 novembre, de l'état d'urgence sanitaire dans la grande majorité des territoires ultramarins, durement touchés par le rebond de la crise du coronavirus.
La Nouvelle-Calédonie a été ajouté aux territoires d'outre-mer par un amendement adopté en séance dans la nuit de mardi à mercredi à Paris.
"La déclaration de l'état d'urgence sanitaire en Nouvelle-Calédonie jusqu'au 15 novembre permettra de prendre l'ensemble des mesures de freinage nécessaires, y compris en réglementant les conditions de sortie du domicile", selon l'argumentaire de l'amendement, qui permet ce type de mesures restreignant les libertés.
Avec cet amendement, le projet étend cette liste de territoires à la Nouvelle-Calédonie, et "déclare l'état d'urgence sanitaire en Nouvelle-Calédonie à compter du lendemain de la publication de la loi".
"Il apparaît nécessaire, en accord avec les autorités locales, de prendre toutes les mesures permettant de stopper la circulation du virus, afin d'éviter une dégradation similaire à celles observées en Polynésie française ou dans les Antilles", fait valoir l'exposé des motifs.
L'état d'urgence sanitaire permet de mettre en place une série de mesures exceptionnelles visant à renforcer la sécurité sanitaire et lutter contre la propagation de l'épidémie (couvre-feu, mise en place de protocole sanitaire adapté) .