La crise sanitaire va-t-elle bousculer la troisième consultation ? La question, qui fait débat localement, [1] a été soulevée dans une tribune publiée par le journal national Libération [2].

L’historienne Isabelle Merle déplore "une crise sanitaire sans précédent", retardant la campagne référendaire.

Les politiques divisés

"La renégociation du pacte politique entre la France et la Nouvelle-Calédonie mérite mieux qu’une campagne précipitée et abîmée", estime la spécialiste de l’histoire coloniale de la Nouvelle-Calédonie et directrice de recherches au Centre de recherche et de documentation sur l’Océanie.

Selon elle, la "conjoncture dramatique" impacte l’organisation du référendum d’autodétermination.

Localement, le FLNKS a déjà examiné l’éventualité d’un report du référendum. Mais les loyalistes Sonia Backès, Gil Brial et Nicolas Metzdorf souhaitent maintenir de la date du 12 décembre.