
" L’accord de Nouméa est à bout de souffle et dans cette période morose de crise sanitaire, il faut offrir des perspectives aux Calédoniens. Un report d’un an du référendum serait mortifère pour le climat social de la Nouvelle-Calédonie" a lancé Gil Brial pour le Mouvement Populaire Calédonien. Hier matin, le responsable a mené, au côté de Sonia Backès (Les Républicains Calédoniens) et de Nicolas Metzdorf (Générations NC) une conférence de presse pour résumer les enjeux de la venue du ministre des Outre-Mer.
Parmi ceux-là, le maintien du référendum au 12 décembre. " Pour la première fois, cette date avait laissé entrevoir un espoir" a souligné Gil Brial.
Autre priorité, l’aide de l’État pour passer cette crise sanitaire. " Son coût est estimé entre 39 et 49 milliards de francs", a précisé Sonia Backès. " L’État devra préciser les conditions d’obtention de cette aide financière et nous éclairer notamment sur l’attribution ou non de cette aide en cas de victoire du Oui", a expliqué Nicolas Metzdorf.
Les responsables ont ensuite évoqué la nécessité d’obtenir de l’aide en termes de gestion de la crise sanitaire. La présidente de la province Sud a pointé le manque de visibilité sur l’après crise. " Le gouvernement présidé par Louis Mapou, faute de communication, ne parvient pas à rassurer", a déclaré Sonia Backès. " Je prends l’exemple de l’arrêté sur la prolongation du confinement. Nous ne l’avons toujours pas vu ce mardi matin."