
La première opération de vaccination "drive" du territoire devait être lancée à 16 heures. Elle a débuté un peu avant pour ne pas laisser attendre trop longtemps les premiers arrivés, notamment ce couple de Boulouparis, qui s'est présenté dès 14 heures. "On avait régulièrement des demandes depuis le début de la campagne de vaccination", voilà neuf mois, explique Patricia Pèdre [1], directrice adjointe de la Direction provinciale de l'action sanitaire et sociale. Notamment pour les personnes qui ont du mal à se déplacer. "Il nous arrivait d'aller jusqu'aux voitures mais au coup par coup", quand les soignants avaient le temps de se déplacer. Là, une équipe est dédiée au drive. Des agents accueillent les automobilistes et les guident pour se garer puis les professionnels de santé prennent le relais. Ils s'assurent notamment que les patients n'ont pas d'antécédents allergiques. Si c'est le cas, ils sont orienté vers le vaccinodrome, où ils pourront intervenir plus facilement en cas de besoin.
Dans les voitures, des personnes âgées, des femmes enceintes, des parents d'enfants en bas âge et d'autres qui trouvent plus sûr et confortable de ne pas avoir à sortir de la voiture en attendant son tour puis pendant les 15 minutes de surveillance. L'opération pourrait être renouvelée.