
Le dernier bilan sanitaire est tombé lors du point presse du 12 octobre animé par Yannick Slamet. Le porte-parole du gouvernement a annoncé huit décès supplémentaires.
209 personnes sont mortes de la Covid-19 depuis le début de la crise sanitaire. 9 416 tests positifs ont été confirmés depuis le 6 septembre. "88 % ne sont pas vaccinés ou n’ont pas un schéma vaccinal complet", détaille Yannick Slamet. 7 851 sont considérées comme guéries.
Le service de réanimation reste "à la limite de la saturation", selon Yannick Slamet, porte-parole du gouvernement. Cinquante-quatre malades y sont pris en charge. 235 personnes sont hospitalisées en unités Covid. Soixante patients positifs sont sous surveillances en hospitels, hôtels réquisitionnés. "Il y a une décroissance dans le Nord des cas positifs, mais on espère que ce chiffre va aller en constante diminution", ajoute Yannick Slamet.
Le taux d’incidence augmente par rapport à hier, lundi 11 octobre. Il passe de 322 pour 100 000 habitants à 329 pour 100 000 habitants. Pour rappel, dimanche 9 octobre, il était de 364 pour 100 000 habitants.
Le taux de vaccination progresse un peu plus chaque jour. Selon les derniers chiffres, 71,17 % de la population totale a reçu une première dose. Près de 126 905 personnes affichent un schéma vaccinal complet. 1 760 ont reçu une dose de rappel. Cela représente 46,43 % de la population totale.
Le gouvernement surveille trois indicateurs : taux de vaccination, taux d’incidence et saturation des hôpitaux. De nouvelles adaptations ou restrictions pourraient être annoncées selon l’évolution de ces trois critères. "Les aménagements du confinement seront évalués en fin de semaine, annonce Yannick Slamet. Confinement adapté ne signifie pas déconfinement, il y a des craintes de rebond de l’épidémie."
Quelles mesures restrictives sont en place ? Le couvre-feu reste en vigueur entre 22 heures et 5 heures du matin. Les rassemblements sont limités à dix personnes. Les sorties sont limitées à un rayon de dix kilomètres et à une durée de trois heures.
La plateforme en ligne pour demander les pass sanitaires a été saturée, lundi 11 octobre. "Le site a été victime de son succès, il y a eu un nombre exceptionnel d’utilisateurs qui se sont connectés", reconnaît Yannick Slamet. Le gouvernement a enregistré près de "1 600 connexions" en même temps. Selon les chiffres du gouvernement, 80 % des demandes ont cependant été honorées en une dizaine de minutes.
Au total, en ligne et auprès des différents services, 9 560 pass sanitaires ont été générés, lundi 11 octobre. "Il est inutile de se précipiter, il y a un délai pour le faire. Le carnet de vaccination et la carte d’identité suffisent pour l’instant, prévient Yannick Slamet. Il est inutile de faire la queue en mairie, laissez les mairies aux personnes qui n’ont pas accès au numérique."
Le gouvernement travaille actuellement sur la question des voyages internationaux. La fin des motifs impérieux dépendra du taux de vaccination. Pour rappel, le gouvernement s’est fixé l'objectif de 80 % de la population vaccinée d'ici fin novembre ou début décembre.
Le docteur Martine Noël de la Direction des affaires sanitaires et sociales (Dass) a rappelé les gestes barrières. "Quand on tousse, il faut tousser dans son coude", précise-t-elle. Les masques sont efficaces que "s’ils couvrent le nez et la bouche". Elle recommande de le porter correctement. Malgré le masque, la distanciation sociale d’un mètre doit toujours être respectée, insiste Dr Martine Noël.
"Le virus peut rester vivant longtemps sur les mains ou sur les différentes surfaces, poursuit le médecin. Il faut laver ses mains avec le savon, pendant trente secondes. Il faut répéter ce geste souvent, en particulier après un contact à risque ou une sortie à l’extérieur." La professionnelle de santé invite à créer des "courants d’air" naturels à l’intérieur des habitations. Les surfaces doivent aussi être régulièrement nettoyées.