L’anonymat ne règne pas complètement sur les réseaux sociaux. Un homme de 54 ans a été condamné à huit mois de prison avec sursis, dans le cadre d’une procédure de plaider-coupable. Il comparaissait pour des propos haineux postés sur les réseaux sociaux, en l’occurrence Facebook, entre le 13 août et le 17 septembre.
Lors de sa garde à vue, il a reconnu avoir incité à tuer un homme et sa compagne qui avaient exercé un recours pour sortir plus tôt de leurs quatorze jours de quarantaine [1].
Le prévenu encourait une peine de cinq ans de prison et une amende de 45 000 €. "Le mis en cause a déclaré qu’il avait rédigé ce message dans un contexte de colère par rapport aux risques sanitaires, sans avoir eu l’intention de passer à l’acte", rapporte le procureur de la République, Yves Dupas [2]. Deux armes d’épaule et des munitions ont été confisquées pendant les investigations.
L’affaire n’est pas terminée. Les enquêteurs de la section de recherches de la gendarmerie de Nouméa continuent d’identifier d’autres comptes, auteurs de délits de provocation publique et direct.
Le procureur rappelle que "la lutte contre les messages violents ou haineux diffusés sur les réseaux sociaux" est une priorité de la politique pénale du parquet, en particulier pendant la crise sanitaire [3] et à l’approche de la troisième consultation [4].
Links
[1] https://www.lnc.nc/article/nouvelle-caledonie/justice/quatorzaine-l-etat-repond-aux-recours
[2] https://www.lnc.nc/article/nouvelle-caledonie/faits-divers/justice/societe/certains-ont-prouve-que-quoi-qu-il-se-passe-ils-sont-prets-a-tout-pour-cambrioler
[3] https://www.lnc.nc/covid
[4] https://www.lnc.nc/referendum
[5] https://www.lnc.nc/user/password
[6] https://www.lnc.nc/user/register
[7] https://www.lnc.nc/formulaire/contact?destinataire=abonnements