Le procureur de la République avait assuré que l'affaire n'était pas terminée. Deux jours après la condamnation d'un homme de 54 ans pour ses propos haineux, la justice a poursuivi un deuxième prévenu [1].
L'homme, habitant Thio, avait aussi menacé sur les réseaux sociaux le couple sorti plus tôt de ses quatorze jours de quarantaine en août dernier. Il a reconnu les faits au cours de sa garde à vue. "Il a précisé avoir agi par colère, dans le contexte sanitaire", détaille le procureur. Il a écopé de huit d'emprisonnement avec sursis.
Les auteurs de délit de provocation publique et directe, non suivie d'un crime ou d'un délit, peuvent encourir la peine de cinq ans d'emprisonnement et une amende de 45 000 €, rappelle le procureur Yves Dupas.
Une troisième personne doit être identifiée par la section de recherches de la gendarmerie de Nouméa. Elle devrait être jugée pour "provocation publique à la commission d'un crime ou d'un délit visant les mêmes victimes".