Une réunion de plus de deux heures avec les forces de sécurité [1].

À deux mois de la consultation référendaire [2], le ministre des Outre-mer a rencontré longuement à la résidence du haut-commissariat, vendredi matin, les forces de sécurité : police nationale, gendarmerie nationale, Forces armées de Nouvelle-Calédonie, douane, l’autorité judiciaire, l’administration pénitentiaire.

"Je l’ai déjà dit, on se doit d’être prêt pour le référendum. Cela ne préempte en rien les discussions politiques de demain matin, cela ne préempte en rien la situation sanitaire que nous observons avec beaucoup d’attention mais le principe est d’être prêt. Nous sommes revenus sur les questions organisationnelles avec un dispositif important de montée en puissance", a déclaré Sébastien Lecornu à l’issue de la rencontre, affirmant que les forces de sécurité intérieures seraient mobilisées pour "la sécurité de celles et de ceux qui vont voter", pour "garantir l’ordre public, la sérénité de la campagne électorale mais aussi le lendemain du vote au cas où quelques minorités radicalisées décideraient d’enfreindre les lois".

La Covid pourrait modifier les conditions d'organisation du scrutin.

Le membre du gouvernement a donc annoncé que près de 2000 policiers et gendarmes seront sur le terrain. "Les premiers renforts arriveront dans les prochains jours", a-t-il poursuivi.

Enfin, Sébastien Lecornu veut "consulter" les forces politiques avant "d’annoncer des mesures d’adaptation" sur les conditions d’organisation du scrutin référendaire en temps de crise sanitaire. Le ministre s’est ainsi dit "favorable" à un élargissement de "l’amplitude des horaires des bureaux de vote" pour éviter "des files d’attente" trop longue ou "des personnes qui s’accumuleraient dans les bureaux".