La Pologne rejette le "chantage" de l'Union européenne en matière de droit, a déclaré mardi à Strasbourg son Premier ministre Mateusz Morawiecki, affirmant que la Constitution reste "la loi suprême" pour son pays.
"Je rejette ce langage des menaces ou de la coercition (...). Le chantage devient une méthode habituelle de certains Etats membres, ce n'est pas là la base de la démocratie", a critiqué M. Morawiecki, s'exprimant devant les eurodéputés, alors que Varsovie est dans le viseur de Bruxelles, après une récente décision du tribunal constitutionnel polonais contestant la primauté du droit européen.