Le Comité des médecins accuse "les forces janjawid et le Conseil militaire putschiste" d'être derrière cette mort. La milice des Janjawid, accusée par de nombreuses ONG d'épuration ethnique et de viols collectifs au Darfour, a été intégrée dans les rangs des Forces de soutien rapide (RSF), une force paramilitaire dirigée par Mohamed Hamdan Daglo dit "Hemedti", numéro deux du général Abdel Fattah al-Burhane, qui a dissous lundi toutes les institutions au Soudan.