L’emprunt de 28,6 milliards de francs, contracté en 2020 auprès de l’Agence française de développement (AFD) afin de financer les dépenses liées à la crise sanitaire (chômage partiel, hôtels, vols d’Aircalin…), a une nouvelle fois été au cœur des échanges du Congrès. La dette de la Nouvelle-Calédonie s’élevait à 61 milliards de francs au 31 décembre, ce qui place les finances publiques dans une situation plus délicate que jamais. [1]
Malgré la crise sanitaire, le rendement des impôts et taxes a été "bon" en 2020, a estimé la Direction du budget (DBAF), qui a souligné l’effet de la fermeture des frontières, synonyme de forte consommation locale. Près de 121 milliards de recettes fiscales ont été perçues, non loin des 123 milliards de 2019.
Autre fait marquant, l’investissement de la Nouvelle-Calédonie a connu une nouvelle diminution. Seuls 6 milliards ont été engagés, contre 7,4 en 2019 et 12,8 en 2016. "Les marges financières restreintes de la Nouvelle-Calédonie, ainsi que son taux d’endettement fort, ne lui permettent plus de maintenir un programme d’investissement conséquent faute de dégager un autofinancement suffisant", a expliqué la DBAF.
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