La junte militaire au pouvoir au Tchad a décrété lundi une "amnistie générale" pour les rebelles et opposants condamnés notamment pour "délits d'opinion", "terrorisme" ou "atteinte à l'intégrité de l'Etat", selon un compte-rendu du Conseil des ministres envoyé à l'AFP.
Cette mesure concerne 296 personnes condamnées - qu'elles soient ou non détenues - et répond à l'une des exigences des principaux groupes rebelles pour venir à la table des négociations à l'invitation du président Mahamat Idriss Déby Itno, le jeune général qui a pris la tête du Conseil militaire de Transition (CMT) au lendemain de la mort de son père Idriss Déby Itno, le chef de l'Etat tué en avril 2021 dans des combats contre des rebelles.