Pierre Frogier a voulu lancer un "appel à la paix", jeudi 2 décembre, à Boulouparis. Entouré de maires du Nord et du Sud, le sénateur de Nouvelle-Calédonie a déposé une gerbe devant la stèle d’Yves Tual, un adolescent de 17 ans tué pendant les évènements.
Les deux maires du Grand Nouméa Eddy Lecourieux et George Nautrel ont fait le déplacement. Alcide Ponga (Koumac), Pascal Vittori (Boulouparis), Wilfried Weiss (Koumac), Patrick Robelin (Bourail) et Christophe Vakié (l’Île des Pins) étaient aussi présents. Des personnalités et des anciens maires complétaient la liste des invités.
L’élu a profité de l’hommage à ce fils d’éleveur de Boulouparis pour prononcer un discours, auquel s’est associé Harold Martin et Bernard Deladrière. "Selon nous, pour sortir de cette crise existentielle nous devons commencer par affirmer, face à face, les yeux dans les yeux, sans intermédiaire, que les deux camps n’ont aucune chance d’imposer durablement leur loi sans l’autre et contre l’autre", assure Pierre Frogier.
Le sénateur rappelle à la mémoire "cette ineffaçable poignée de main" entre Jean-Marie Tjibaou et Jacques Lafleur. L’élu calédonien invite à "un mariage de raison", faute d’un "mariage d’amour".