
Les camions se sont rassemblés, vendredi 3 décembre, devant le chantier fermé de Katiramona. Les membres de la fédération Nökon Vi Vete, qui réunit les rouleurs indépendants de Païta, ont tiré les banderoles pour dénoncer le manque de partage de travail sur ce chantier estimé à près d’un milliard de francs. "On réclame notre place ici, on veut participer activement au chantier et être partie prenante", insiste Gérald At Chee, responsable de la fédération.
Derrière la grille qui bloque l’accès au chantier, l’entreprise Dumez, responsable des travaux, travaille depuis le 22 novembre au déblaiement de plus de 100 000 m3 de gravats qui bloquent la route suite au glissement de terrain du 6 février. C’est à cette entreprise que les rouleurs de Païta reprochent un manque de partage. "On a les hommes et les compétences, il faut nous donner notre chance."
La fédération a fait parvenir un cahier de doléances à la direction de Dumez. Après un premier contact ce matin, les rouleurs espèrent pouvoir trouver un terrain d’entente dans la journée. "S’il faut rester ici jusqu’au 12 décembre, on restera."