Le Palika estime que "l’État a voulu imposer cette dernière consultation au nom de ses propres intérêts". Dans un communiqué du 6 décembre, le mouvement revient sur les conditions qui ont poussé la mouvance indépendantiste à demander le report de la troisième consultation [1].
"Nous achevons ce beau processus de décolonisation et d’émancipation qui fait la fierté de notre pays par un véritable gâchis politique et dans la confusion la plus complète", déplore-t-il.
Le Palika rappelle que les indépendantistes contestent "politiquement et juridiquement la légitimité de ce scrutin crucial pour la sortie de l‘accord de Nouméa". Il considère que la date a été "imposée", sans aucune discussion ni réunion du Comité des signataires.
Le parti politique estime que la campagne n’est "pas digne d’un scrutin d’autodétermination" et critique le document sur les conséquences du Oui et du Non de l’État [2].
Le Palika assure que le mouvement indépendantiste va réaffirmer, auprès de l’État et du prochain président de la République, le "droit des citoyens calédoniens à l’autodétermination", après le 12 décembre. Le Palika réclame "un cadre plus conforme" aux attentes du FLNKS, "à l’expression démocratique et au droit international".
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[1] https://www.lnc.nc/referendum
[2] https://www.lnc.nc/article-direct/referendum/nouvelle-caledonie/nationalite-banques-enseignement-quelles-sont-les-consequences-du-oui-et-du-non
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