Emmanuel Macron a démenti l’absence de l’État dans le dossier calédonien. Le président de la République a rappelé le rôle "inédit" de son gouvernement en Nouvelle-Calédonie, lors d’une conférence de presse, jeudi 9 décembre, sur la présidence française du Conseil de l’Union européenne. "C’est la seule mandature qui aura eu à organiser les trois référendums", déclare-t-il.
À deux jours de la troisième consultation d’autodétermination [1], Emmanuel Macron a tenu à rappeler la place du gouvernement dans le scrutin. Il est là pour que le référendum "se tienne en bon ordre et dans de bonnes conditions", sans être dans un camp ou un autre. "Le rôle du président de la République n’est pas d’être dans un camp", déclare-t-il.
Le président de la République a insisté sur "la vie ensemble", quel que soit le choix des Calédoniens dimanche [2]. "Quel que soit le choix, nous aurons à bâtir le jour d’après", assure-t-il, en répétant que "la France serait moins belle sans la Nouvelle-Calédonie".