Partenaire de l’usine du Nord, " Glencore a annoncé qu’au mois de juin, il se laissait la possibilité de rester ou de quitter la Nouvelle-Calédonie ", a noté le ministre des Outre-Mer, Sébastien Lecornu, au Sénat, mercredi, à Paris. La phrase fait réagir. "En tant qu’actionnaire majoritaire de Koniambo Nickel SAS, la SMSP souhaite exprimer son étonnement quant aux propos tenus" précise le PDG, Karl Therby. La société "souhaite rassurer les parties prenantes locales et surtout les salariés de Koniambo Nickel. Comme l’a déjà indiqué le président de la filiale [1](Kristan Straub, Ndlr) [1], les actionnaires ont validé un budget jusqu’au 30 juin 2022, car les indicateurs sont favorables pour que, d’ici là, la structure démontre la stabilité de sa production et de ses coûts. Le risque mentionné par le ministre, s’il existe pour Glencore, existe pour tout investisseur en Nouvelle-Calédonie, et ce, quel que soit le secteur d’activité concerné". Karl Therby l’ajoute, "la SMSP regrette ce traitement exclusif et réducteur du secteur du nickel en Calédonie. Elle le juge inapproprié puisqu’il s’inscrit, selon elle, dans un calendrier politique et non industriel".