
Deux mouvements de grève de trois jours, une réunion avec neuf membres du gouvernement, une rencontre avec le cabinet d'Isabelle Champmoreau, en charge de l'éducation à l'exécutif, mais aucune avancée : le constat de la Fédération de la communauté éducative (FCE-FO) et de la Communauté éducative pour la liberté (CCEPL) est amer.
" Cela fait trois mois que nous ne nous reconnaissons ni dans les mesures sanitaires imposées ni dans ce que devient l'éducation."
C'est pour exprimer leur inquiétude quant aux conditions dans lesquelles se fera la rentrée prochaine qu'ils ont tenu une conférence de presse, vendredi.
Rappelant "nous ne sommes pas contre le vaccin" mais contre l'obligation vaccinale qui s'imposera aux professions de l'éducation au 31 décembre, les deux collectifs posent la question : " Après l'amende de 175 000 francs, serons-nous suspendus si nous faisons jouer notre liberté ?"
Autre sujet majeur de préoccupation, les mesures sanitaires qui pourraient s'appliquer aux élèves. " Nous ne laisserons pas nos enfants reprendre l'école avec des mesures sanitaires déshumanisantes : port du masque, test de masse, interdiction des contacts physiques, récréations séparées, les zones par classe, les marquages au sol, les sens de circulation…"
Pour se faire entendre, la FCE-FO et la CCEPL ont pris la décision de se faire représenter par un cabinet d'avocat qui a informé "le Premier ministre, le ministre des Outre-mer, les présidents du gouvernement et du Congrès" de leur intention de se battre "légalement pour nos revendications."
Elles lancent également un appel à les rejoindre aux familles, "premières à être concernées par l'avenir des enfants".