" Qui ne s'est jamais posé la question : qu'est-ce qu'ont fait après le travail ? ", lance Benoît Guiter. Installé dans la commune depuis dix-neuf ans, ce " Toulousain-Catalan " savait qu'il " y avait une attente sur Koné ". Depuis le 15 novembre, sa guinguette est ouverte au village, dans une atmosphère chaleureuse, décorée de lampions et des drapeaux de ses régions d'origine, dont il a gardé un accent.

Son nouvel espace, clôturé et sécurisé, présente une partie couverte proche du comptoir, et une zone en plein air. " Avant, il y avait le Tumbala Café, juste en face. Je suis à l'écoute de mes clients et de mes amis, et c'est une activité qui manquait ", raconte celui qui s'investit dans le projet " depuis mai ".

Fermé le week-end

La Guinguette est ouverte tous les jours de la semaine et est fermée le week-end. Le service débute à 16 heures jusqu'à 21 heures. Les clients peuvent rester jusqu'à 22 heures, pour finir leur verre. " C'est un afterwork, pas un lieu de beuverie, mais une guinguette à la bonne franquette, on ne va pas plus loin, on ne fait pas de cocktail par exemple ", insiste le gérant de 50 ans, titulaire d'une licence 1 délivrée par la province, qui pourrait donc, s'il le souhaitait, ouvrir beaucoup plus tard. " Je connais le milieu du bar et de la nuit, mais ça n'a pas vocation à l'être ici, je me suis mis des barrières", poursuit cet ancien DJ.

En plus des boissons, la carte propose des planchas de charcuterie ou de fromage, " pour grignoter ". S'il n'a pas de cuisine, Benoît Guiter a dû installer " un laboratoire aux normes pour faire de l'assemblage ". En plus d'un comptoir et des barrières, sur un espace où " il n'y avait rien, à part les toilettes ". "Tout a été fait avec un ami", note le gérant.

Soixante places

Benoît tient à accueillir ses clients lui-même, multipliant les allers-retours entre le comptoir, où il est aidé par une barmaid, et la porte clôturée de l'établissement. Depuis son ouverture, le 15 novembre, le supporter du Stade Toulousain estime tourner à une trentaine de clients par soir. " J'ai des gens de KNS et leurs sous-traitants, des infirmiers... Ceux que je pensais pouvoir toucher dans mon business plan." Au total, l'espace peut en accueillir jusqu'à une soixantaine. " On peut faire des groupes, des pots de fin d'année. Et quand il pleut, il vaut mieux réserver les places à l'abri ", prévient-il.